La beauté des plantes exotiques n’est plus à démontrer. Elles nous subjuguent, et nous tentons, par tous les moyens, de les acclimater à nos contrées. D’en avoir sous la main l’éventail le plus fourni et divers en beautés.
Et cela se comprend !
Les exotiques peuvent être rustiques ou non. Les soins diffèrent en fonction de ce point déterminant, et d’autres aspects.
Cela dépend du lien de chaque plante au sec et à l’humide, au chaud et au froid. De sa résistance et de ses possibilités d’adaptation.
Les rustiques
Certaines de nos chères exotiques sont particulièrement robustes, et peuvent résister à nos hivers.
Les exemples les plus célèbres sont sans doute le palmier trachycarpus fortunei et le bananier musa basjoo. Ils sont parfaits pour débuter.
Quelques photos pour témoigner de leur beauté (associés à du canna panaché, de l’ensete glaucum et d’autres exotiques) , empruntées à Tropicalsace.
Sur la dernière photo, l’on voit bien le massif de bananiers basjoo en arrière-fond (bananier désormais célèbre dont la souche résiste à moins 15 degrés, voire moins…). On y voit également un trachycarpus fortunei, sur le devant, un peu à gauche. Palmier également résistant à moins 15, et de toute beauté. Ce sont deux piliers solides pour de beaux jardins d’exotiques rustiques. Ils demandent peu d’entretien pour passer l’hiver, voire aucun pour le trachycarpus.
En ce qui concerne le basjoo, le recouper et protéger pour la saison froide est recommandé. Car si la souche résiste à moins 15, il n’en va pas de même de la partie aérienne de la plante. Il serait dommage de repartir de souche chaque année ! Donc, autant protéger quand l’hiver s’annonce froid.
Deux petites photos. La première, toujours empruntée à Tropicalsace, (chez qui je vous recommande chaleureusement de vous fournir en plantes exotiques, en particulier pour les palmiers rustiques). La seconde, dans mon propre jardin, protection de mon dwarf namwah, et photo de celui-ci aux beaux jours.
Enfin, dans les bananiers rustiques, il y a le bananier lotus d’or, aussi peu exigeant que le basjoo et d’autres comme le sikkimensis ou le helen’s hybrid… Je propose de nombreux jeunes plants de ces bananiers rustiques sur ma boutique, clique ici si tu es intéressé à te constituer une réserve de jeunes bananiers rustiques pour de futurs massifs… Tu y trouveras également des bananiers non rustiques, et d’autres exotiques très intéressantes… Ou encore des graines si tu veux tenter l’aventure de A à Z… voir notre article à ce sujet ici.
les non rustiques
Nous avons déjà vu un certain nombre de choses sur les massifs d’exotiques dans d’autres articles.
Parlons ici de leur conservation. Si les rustiques peuvent rester en pleine terre sous protection l’hiver, il n’en va pas de même des exotiques non rustiques qu’il faut impérativement protéger du froid hivernal en les rentrant au chaud.
Je dispose pour ma part d’une pièce de ma maison, spécifiquement dédiée à ces beautés : question d’espace et de passion !
Les bananiers demandent beaucoup de soins et de vigilance durant la période hivernale. Ils doivent rester sous une bonne lumière si possible, et ne recevoir qu’un arrosage très léger, voire aucun arrosage au plus froid dehors, quand la lumière du soleil a à ce point décliné que nos exotiques entrent en dormance (décembre à février).
On peut cultiver d’autres exotiques non rustiques comme des cannas, des strelitzia ou oiseaux de paradis, des ravenala ou arbres du voyageur, etc.
Les soins à apporter sont à peu près les mêmes !
Beaucoup de vigilance et un arrosage parcimonieux.
En fin de saison froide, recouper les pseudo troncs des bananiers, qu’ils repartent sur de nouvelles pousses et feuilles. Les acclimater ensuite très progressivement au feu solaire, sous peine de voir leur feuillage brûler dès les premières sorties trop exposées !
Avec de la patience et de bons soins, ami d’une vie en mieux, il est tout à fait possible d’entretenir, de conserver et de jouir de tout un panel de belles plantes exotiques, chez soi et dans son jardin.