Sept conseils pour avoir des plantes en bonne santé

Qu’est-ce qu’une plante en bonne santé ?

Une plante en pleine santé a de saines racines, croit régulièrement – hors période de dormance bien sûr -, a un beau feuillage, fleurit et porte des fruits harmonieusement. C’est au fruit qu’on reconnait l’arbre… c’est à son harmonie avec elle-même et son milieu, qu’on reconnait le bon état général d’une plante.

La plante obéit à un cycle précis, de la graine à la graine, passant par la tige, la feuille, la fleur, le fruit… si tout son développement se fait en harmonie, elle n’aura pas eu de carences, de maladies, qu’elle n’ait surmontées. Adaptée à son milieu, elle se sera montrée résiliente.

Premier conseil : l’observation

La première qualité d’un être qui aime et chérit les plantes, et les souhaite toujours en meilleure santé, c’est la faculté d’observer.

Qu’est-ce qu’observer signifie ? Être constamment attentif à cet autre qu’est la plante, de manière à s’unir avec elle et à exercer son empathie pour trouver ce qui lui manque, ce qui va favoriser son développement harmonieux. C’est aussi observer la vie de la plante dans sa pleine puissance, sa surabondance, sa beauté ; et s’en émerveiller.

Observez, exercez votre empathie, émerveillez-vous !

 

Deuxième conseil : protéger son harmonie

Observer conduit à une bienveillance naturelle à l’égard de la plante, de l’arbre… à être aux petits soins pour cet être qu’aimantent le soleil et la Vie. Observer conduit à vouloir protéger son harmonie. C’est-à-dire à agir pour que la plante se maintienne en pleine santé parmi d’autres plantes en pleine santé, qu’elle puisse respirer l’abondance, et communiquer avec son milieu.

Il faut toujours veiller, en particulier pour les plantes en pot, à ce qu’une plante ait un équilibre entre sa partie racinaire et sa partie aérienne. Une plante en pot par exemple devra toujours avoir assez de place pour ses racines, c’est vital…

 

Troisième conseil : la nourrir convenablement

De ce soin et de cette bienveillance découlent diverses conséquences plus matérielles, à commencer par se poser la question de comment bien nourrir une plante… avec les bons éléments, azote, phosphore, potassium, magnésium, calcium, etc., les bons minéraux, les bons oligo-éléments, etc. Différents purins et différentes tisanes de plantes sont d’excellents moyens de combler les manques chez une plante – les lacunes dans le sol dont elle se nourrit -, décelées lors de la phase d’observation… Deux exemples connus pour l’illustrer : le purin d’ortie pour favoriser la croissance des plants semés en godets au printemps, comme les tomates par exemple – car l’ortie, riche en azote – favorise la croissance de la partie verte de la plante… le fer donné aux agrumes pour lutter contre la chlorose des feuilles… etc.

Il faut souvent combiner plusieurs types de mélanges de purins et de tisanes de plantes au fil de l’année…

Autres nourritures appréciées des plantes : le compost, le fumier, le fumier de poule dilué dans de l’eau (mon engrais naturel préféré), l’urine diluée à dix pour cent (plusieurs livres ont été consacrés à ce sujet, c’est très complet et excellent pour les plantes, et non ce n’est pas une blague !), etc.

A vous de jouer avec les différents paramètres, expérimentez, apprenez des pratiques d’autres personnes… Nous aurons abondamment l’occasion d’y revenir dans des articles plus détaillés.

 

Quatrième conseil : l’arrosage

Après le manger de nos belles plantes, il y a le boire… Si vous le pouvez, collectez vos eaux de pluies, elles sont bénéfiques pour les plantes… On peut y adjoindre différents engrais naturels, comme vu précédemment… On peut filtrer et dynamiser l’eau… recueillir l’eau des pluies d’orage qui est un excellent stimulant pour les plantes… À ce propos, je pense toujours à ces indiens Hopis dans le désert américain, qui après avoir semé leurs maïs splendidement colorés attendent les orages… chaque orage apportant ce qu’il faut pour que les plants grandissent, l’eau d’orage étant particulièrement efficace…

Il y a une véritable alchimie qui se joue entre les plantes et les eaux du ciel… En témoigne la façon dont par certains messagers chimiques les arbres des grandes forêts tropicales humides appellent à eux la pluie !

Bref, privilégiez le plus possible l’arrosage naturel... et travaillez à la résilience de vos plantes de façon à arroser relativement peu l’été… le conseil suivant y aidera…

 

Cinquième conseil : le paillage

À savoir, le paillage ! En effet, un paillage épais au pied des plantes en pleine-terre évite l’évaporation des eaux et de l’humidité de surface du sol, et le dessèchement précoce de celui-ci.

Un bon paillage favorisera en outre la vie du sol, et par-là l’activité fongique autour des racines de la plante, et donc l’assimilation des éléments du sol par celle-ci, et sa dynamique, etc.

Bref, un paillage de qualité entraîne toute une boucle de rétroactions conduisant à une vie en mieux pour la plante !

De quelles matières constituer ce paillage ? Tout dépend de ce qu’on a sous la main, et si l’on veut que le paillage se dégrade plutôt vite, ou plutôt lentement… Bien des choses peuvent contribuer au paillage : paille, foin, feuilles, tonte, fumier, compost, bois raméal fragmenté, pierres, tuiles, laine de mouton, etc. Pour moi, cela dépend de la saison et de l’effet voulu, ainsi que de ce qu’il nous est facile de nous procurer (pour certains, ça sera la laine de mouton, pour d’autres les feuilles, etc.)…

Par exemple, foin et tonte de pelouse au printemps, ils se décomposent assez vite et aident à la croissance printanière de la plante, paille l’été pour garder l’humidité du sol… pierres pour les courges car alors le « paillage » sert aussi à capter la chaleur du soleil le jour pour la redistribuer la nuit… feuilles et fumier pour l’automne et l’hiver, etc.

 

Sixième conseil : la laisser s’adapter, exprimer sa résilience

Après ces conditions matérielles, je reviens à des choses plus spirituelles.

En effet, pour que la bonne santé se perpétue parmi vos plantes, en particulier celles de vos vergers et potagers, il est vital de laisser la plante s’adapter, d’avoir la plus grande confiance en ses capacités résilientes ! Donc, lui offrir les meilleures conditions possibles en fonction de ses besoins initiaux, puis la laisser s’adapter à son milieu, aux conditions du sol et du climat… Pour le potager, gardez bien vos graines d’année en année, en les choisissant avec soin, de façon à ce que la résilience de la plante en ressorte grandie au fil des ans.

Parfois vous perdrez des plantes, des arbres, à les laisser librement s’adapter… vous apprendrez aussi de ces échecs, ça m’est arrivé… et m’arrive encore… Les saisons sont devenues parfois très dures, le climat se chaotise comme les sociétés humaines… raison de plus pour jouer cette carte inestimable de la vraie résilience ! Et par-là, de la vraie résistance !

 

 

Septième conseil : lui témoigner de l’amour et de la reconnaissance

Caressez-vous vos plantes ? Leur parlez-vous ? Jugez-vous insensés ceux qui font ainsi, voire leur font écouter du Mozart de temps à autre ? Rendez-vous à la terre qui a bien donné, en fin de saison, du carbone et de l’azote et tout un tas de bonnes choses par souci éthique d’équilibre ? Eh bien, oui, caresser les plantes, leur parler, leur offrir de bonnes ondes harmonieuses, redonner à la terre dans un geste bienveillant.. sont choses essentielles… et non pas dans notre esprit, mais dans la réalité d’un lien vivant entre nous et le monde des plantes, et la terre… ce n’est pas sorti de l’imagination d’un fou qui plaisante, mais de la réalité vibratoire et sensible, , aussi évidente que le soleil qui se lève chaque matin.

Témoignez de l’amour et de la reconnaissance envers vos plantes, votre sol, ils vous le rendront bien ! Mais faites-le, bien sûr, dans le désintéressement le plus total… l’amour est antérieur à toutes conditions matérielles et à tout calcul…

 

Prenez soin de vous et de vos jardins !

 

 

 

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