Une vie en mieux

Après l’intoxication alimentaire dont je t’ai parlé dernièrement, mon corps a poursuivi seul son œuvre de nettoyage.
Ces journées qui ont suivi m’ont appris une chose essentielle : le jeûne n’est pas une performance, mais une écoute.
Écoute du rythme intérieur, des besoins réels, des signaux parfois subtils que le corps nous envoie lorsqu’on veut aller trop vite.

Dans ce nouvel épisode, je t’emmène au cœur de ce jeûne conscient post-intoxication, entre bouillons réconfortants, boissons purifiantes et redécouverte du calme intérieur.
Un retour à la vie, tout en douceur, au rythme du vivant. 🌿

🌿 Jours 3 & 4 — Le retour à la vie : écouter la reprise

Après deux jours intenses où mon corps avait pris les commandes — entre fièvre, fatigue et battements de cœur à contretemps — la troisième journée s’est ouverte sur un calme tout nouveau.
J’avais encore chaud, mais cette chaleur n’était plus celle de la fièvre : plutôt un feu intérieur, maîtrisé, comme si mes cellules reprenaient doucement leur respiration.

La nuit avait été bonne. Pas parfaite, mais apaisante.
Au réveil, la fatigue était encore là, tapie au fond des muscles, mais mon rythme cardiaque avait retrouvé une allure raisonnable.
Plus de tachycardie.
Plus de lutte.

Juste ce corps encore engourdi, qui me soufflait : « Doucement maintenant, ne brusque rien. »

Alors j’ai écouté.

Car entre l’envie farouche de jeûner sec pour réparer rapidement, et ce que me corps me dit réellement il peut y avoir une vraie différence. Jeûner c’est bien, si on le fait en conscience, à l’écoute de son corps, de ses besoins. Pas de mes envies, ni celles insidieuses de mon mental. Mes des envies profondément ancrées de mon corps.

Cette introspection à l’écoute de mes ressentis, nécessitait un lâcher prise sur tout protocole. Et c’était une bonne chose pour moi ! 

Mon corps sait. Charge à moi d’y prêtre une attention consciente et respectueuse.

🌧️ J+3 — Jeûne conscient et retour de la douceur

La matinée s’est passée dans la lenteur. Le travail dehors n’était pas amusant sous la tempête. J’ai oeuvré à minima pour que les animaux ne manquent de rien, puis retour au sec !

J’ai pris le temps de respirer, de dormir à nouveau, de ne rien forcer.

Au réveil d’une longue sieste, j’ai bu une eau chaude à la menthe, puis un peu de kombucha — l’envie de pétillant : de vie qui revient !
Plus tard, une tisane thym-citron-chanvre s’est imposée, agrémentée d’un filet de jus de gingembre et d’un peu de miel.

Ce miel m’a fait du bien. C’était comme si chaque petite cuillerée venait réchauffer le centre de mon être, réconforter mon foie encore fatigué, redonner du sucre au cœur après la tempête.

Le jeûne conscient implique d’écouter les envies profondes de son corps, sans tomber dans les excès du mental. Du miel, ok ! Une petite cuillère, doucement, et j’observe ce qui se passe à l’intérieur dans les minutes qui suivent. Si ça gargouille c’est pas le meilleur signe ! Exactement comme je l’avais fait après l’intoxication lors des premières gorgées de boisson.

🍵 Les bienfaits d’un bouillon chaud et revigorant

Le soir, j’ai préparé un bouillon de légumes. Simple, réconfortant, plein de bon sens : pomme de terre, carottes, brocolis, orties, oignon rocambole…
Pendant que ça mijotait, une odeur douce emplissait la cuisine, sans me donner la nausée.
C’était plus qu’un repas,  c’était un signe : celui que la vie reprenait sa place, tranquillement, jour après jour.

Message également qu’une digestion (légère) pouvait à nouveau s’inviter sans danger.

J’ai adoré ce bouillon chaud, sucré par la carotte, enveloppant de douceur.

Le bonheur, c’est parfois une chose très simple comme ce bouillon ! 

🥣 Bouillon re-minéralisant et réparateur

💧 Astuce de préparation :
Faire mijoter 20 à 30 minutes dans une eau pure (ici eau Kangen 9,5), à tout petits bouillons, pour préserver les minéraux.
Filtrer si besoin pour un bouillon clair, ou mixer pour un velouté réparateur.

💛 Moment idéal :
En période de reprise post-jeûne, après une fièvre ou un nettoyage intestinal, ou tout simplement pour recharger les batteries naturellement.

Un bouillon comme celui-là, c’est un vrai élixir de reconstruction 🌿
Il nourrit sans alourdir, purifie sans fatiguer, et redonne à chaque organe une note d’harmonie après la tempête.

Je me suis couchée tôt, enveloppée de gratitude et d’un sentiment de paix rare. 😊

Tout allait rentrer dans l’ordre, sereinement, au rythme de mon corps qui a particulièrement apprécié ce bouillon, issu de mon inspiration du jour. 😋

🌸 J+4 — La reprise du rythme naturel

Le lendemain, la sensation de froid avait refait surface, comme un vieux compagnon de route venu me dire : « Tout est redevenu normal. »
La fièvre s’était éteinte, la fréquence cardiaque apaisée.
Je sentais bien que la fatigue persistait, mais c’était une fatigue saine, celle du corps qui se reconstruit.

Quatre heures dehors, à la ferme, m’ont paru longues, mais faisables.
Le vent, la pluie, la terre… Tout semblait plus réel, plus vivant.

En rentrant, j’ai retrouvé mes repères : une boisson chaude au citron, au gingembre et au miel.

Cette boisson c’est mon ancrage !!  Celle de fin de matinée, lorsque je romps le jeûne intermittent, avant de prendre mon repas.

Elle signifie aussi : C’est le temps d’une pause, d’un changement de rythme. Après le travail souvent physique au dehors, c’est le moment du travail plus cérébral au bureau.

🫖 Boisson chaude citron – gingembre – miel

(infusion réconfortante et purifiante)

💧 Astuce de préparation :
Faire infuser quelques rondelles (ou du râpé) de gingembre frais dans une eau chaude (pas bouillante), ajoute le jus d’un demi-citron, puis incorpore le miel à la fin pour préserver ses enzymes vivantes. Pour respecter les bienfaits des ingrédients j’utilise de l’eau Kangen 9,5 chauffée à 60° (65° maxi).

💛 Moment idéal :
Au réveil, pour relancer le métabolisme ; après un repas lourd, pour faciliter la digestion ; ou en période de convalescence, pour apaiser, réchauffer et revitaliser en douceur.

Je reste vigilante et à l’écoute des ressentis corporels. J’ai vraiment envie de liquide ! Entre chaque prise je laisse passer entre 40 et 60 minutes, pour ne pas surcharger bêtement l’organisme en cours de reconstruction.

Suivra un bol de bouillon, comme la veille. Il est encore meilleur et plus parfumé ! Joie simple !

Je suis à 4 jours de jeûne. Mon organisme commence à me demander un peu de nourriture… plutôt sous format liquide.

🥣 Velouté de légumes pour un max de douceur !

En fin de journée, je prépare une chouette soupe veloutée, au blender avec les légumes cuits pour le bouillon. C’est doux, c’est chaud, et c’est bon.
Cette nouvelle étape semblait rallumer une lumière à l’intérieur !

La quantité à adapter est celle que mon corps accepte… Ni trop, ni trop peu !

Et puis, j’ai vu sur la table un avocat bien mûr m’a fait de l’œil, pas du tout discrètement… J’aurai pu me laisser tenter…
Je l’ai regardé avec tendresse, presque comme une promesse : celle du retour à la pleine vitalité.
Mais j’ai attendu.
Encore un peu. Ce sera pour demain après midi ! Chaque chose en son temps !

Parce que je sais, désormais, que tout est question de rythme — celui du corps, du vivant, de la nature même.

🌿 Écouter, encore et toujours.

C’est la leçon que m’auront laissée ces jours de purge et de renaissance.
Quand le corps s’exprime, il ne se trompe pas : il rétablit la justesse.
À nous d’avoir la patience d’accompagner ce mouvement, d’y mettre du respect, de la lenteur, de l’amour et beaucoup de bienveillance. 💚