Récupération post-intoxication : laisser le corps œuvrer

Gaëlle l'auteur du blog, 2 jours après son intoxication, qui sourit malgré la tempête extérieure qui fait rage

Cet article s’intègre naturellement à la suite du précédent « Écouter son corps… même quand il dit stop », en vue de relater la phase de récupération post-intoxication, mon expérience du jeûne et les observation fine de mon corps, faites à ce moment là.

🌿 Après le stop : laisser le corps œuvrer

Il y a quelques jours, je t’ai raconté comment une simple gourmandise — quelques figues bien trop mûres — s’était transformée en véritable purge naturelle.
Une nuit sans sommeil, des douleurs abdominales, et au bout du compte… un grand nettoyage.

Mais l’histoire ne s’est pas arrêtée là.

Mon corps, lui, a poursuivi le travail, à sa manière, avec la sagesse qu’on oublie parfois de lui reconnaître.


🩺 Le lendemain – Le grand vide

Le lendemain de cette fameuse nuit, j’étais vidée.
Froide, ralentie, avec une fréquence cardiaque étonnamment élevée : entre 80 et 120 battements par minute, alors que mon rythme de repos tourne habituellement autour de 50.
Les intestins encore sensibles, la nausée pas bien loin, une sensation de grande fatigue et la tête dans le brouillard.

J’ai tenu mon jeûne sec toute la journée, soit environ 24 heures.
Pas par bravade, mais parce que je sentais qu’il fallait laisser mon organisme finir de nettoyer sans le surcharger.

Et pourtant, en soirée, j’ai commencé à douter.
Le cœur cognait fort, les frissons s’intensifiaient, la soif se faisait pressante.
Alors j’ai décidé d’écouter — pas la tête, mais le corps.

J’ai bu lentement quelques gorgées d’eau Kangen, d’abord à 11,5 puis à 9,5, en alternant avec un peu de kombucha au gingembre (mon corps en rêvait littéralement).
Et là, rapidement, la chaleur est revenue.
Le cœur s’est calmé.
J’ai senti la régulation s’amorcer.

Pas une métamorphose de folie, mais juste assez pour me confirmer que mon corps avait vraiment besoin d’un peu de liquide pour l’aider à se réguler.

Ce fut ma première leçon :
il ne s’agit pas de tenir, mais d’accompagner.

eau chaude avec feuilles de menthe. tisane légère accompagnant le jeûne
eau chaude avec feuilles de menthe : tisane légère accompagnant le jeûne

🌸 Le surlendemain – La fièvre, ce feu guérisseur

Le lendemain, je me réveille plutôt reposée, mais avec une sensation de chaleur anormale.
Et chose rare : sans mes couvertures.
La fièvre monte à 39,3 °C.
Mon cœur bat encore vite, mais plus régulièrement.
Le mal de tête, lui, tambourine.

Je me rince la bouche, je respire lentement, j’observe.

Mon instinct me souffle que c’est une bonne chose : la fièvre n’est pas l’ennemie, bien au contraire, c’est la forge du vivant.
Alors je laisse faire, en soutenant le processus avec douceur.

De retour en fin de matinée, je bois doucement – eau chaude, feuille de menthe avec un peu de citron.
La fréquence cardiaque retombe entre 80 et 90 (travail au bureau).
Le mal de tête s’apaise, la chaleur devient confortable, presque douce.

Je reste fatiguée, mais sereine.
C’est le calme après la tempête.

Le corps a repris la main.
Il brûle ce qui reste à éliminer, régule, nettoie, affine.
Ce n’est pas agréable, mais c’est profondément juste.

Je m’octroie à l’écoute de mon corps, une après midi de repos. Et je dors !! Ça fait du bien.

Mes données physiologiques ne sont pas encore géniales, toutefois elles s’améliorent.


🌤️ Vers le retour à l’équilibre

En fin de journée, la fièvre décroît, et j’ai plutôt froid, ce qui me caractérise habituellement.

Et je mesure à quel point ces moments d’inconfort sont des enseignants précieux.
Ils rappellent que le vivant fonctionne en cycles : crise, nettoyage, régénération.
Rien n’est à craindre, tant qu’on reste à l’écoute.

Je poursuis mon jeûne de récupération, en alternant les phases de sec et les phases hydriques, en fonction des besoins de mon corps.

J’opte donc ce soir, pour un bol de tisane, en suivant un cours sur le web. Le premier ne passe pas, je n’insiste pas. J’ai envie de mon mélange habituel du midi : jus de citron/gingembre avec un peu de miel. Alors je laisse ma tête à ses occupations et me prépare ma boisson.

Écouter son corps, ce n’est pas seulement entendre ses cris de douleur.
C’est lui offrir la confiance qu’il mérite.

La boisson chaude fait son effet instantanément ou presque : la chaleur revient dans mes doigts, et je me sens revivre. Mon organisme avait besoin de ce petit coup de boost pour continuer à se régénérer.


Lecture de ma journée

  • Fièvre retombée → le système immunitaire a fait son travail.

  • Fréquence cardiaque en baisse (70–86) → retour à l’équilibre nerveux et circulatoire.

  • Envie de miel → besoin naturel de glucose simple pour réalimenter le foie et le cerveau. C’est sain et cohérent après une journée de nettoyage.

  • Mal de tête en régression → détoxification en voie de stabilisation.

  • Froid qui revient → le métabolisme se remet en mode “repos”, comme à mon état de base.

Je suis donc en phase de sortie de crise !

Une autre nuit de repos et demain devrait être encore meilleur !

tableaux des valeurs biométriques données par le Oura Ring après intoxication alimentaire.
Mes données physiologiques des 2 jours suivants la purge naturelle du corps, après intoxication alimentaire et jeûne conscient.

💚 Ce que j’en retiens

C’est comprendre que la fièvre, la fatigue, la faiblesse ne sont pas des ennemis, mais des messagers.

Pendant ces 2 jours, j’ai observé un organisme à l’œuvre :

  • il a su éliminer,

  • se reposer,

  • se régénérer.

Les valeurs biométriques fournies par mon anneau connecté OURA RING, ainsi que la prise en compte réelle des symptômes corporels permettent une analyse fine et juste de la situation. Pas de panique, de l’observation puis de l’adaptation pour guider vers la régénération.

Et moi, j’ai appris à lâcher le contrôle.
À laisser la vie faire son travail, sans vouloir la précipiter.

Parce que oui, Une Vie en Mieux, c’est aussi ça : savoir quand agir et quand laisser faire. 🌿


💭 Et toi, arrives-tu à faire confiance à ton corps quand il traverse une tempête ?

Partage ton expérience en commentaire 💬
👉 Comment accueilles-tu les moments où ton corps t’impose le repos ou la lenteur ?
Ces instants-là, même inconfortables, sont souvent les plus puissants pour se réinventer.

Et pour aller un peu plus loin :

Pour en apprendre davantage sur les bienfaits des jeûnes, regarde cette courte vidéo explicative 👇🏼

Je te re-donnerai des nouvelles prochainement sur ma sortie de jeûne et la récupération complète de mon métabolisme. 💚

Si tu as aimé cet article, tu es libre de le partager sur tes réseaux. Merci à toi !

2 thoughts on “Récupération post-intoxication : laisser le corps œuvrer

  1. Manger des figues c’est bien, c’est bon, mais manger des figues avariées ou « passées », données par un mec dont on ne sait pas quand ils les as cueillis, c’est pas conseillé…

    1. Oui je confirme que les figues fermentées… c’était un peu moyen comme idée !! Prochaine fois je ne les laisserais pas tourner, je mangerai tout de suite le tout !! 🤣

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