Planter : la base d’un écosystème vivant (JIC #4)

Poule qui picore les feuilles de sarrasin vivace à Cocott'Paradise

🌿 Jardins intuitifs #4 — Optimiser les parcs à poules et laisser la vie reprendre

Hello à toi, créateur de ton bonheur !

Aujourd’hui, je profite d’une éclaircie pour t’emmener dans un autre parc de Cocott’Paradise, un espace encore en évolution, où chaque mètre carré devient une opportunité de régénération.
Ici, tout n’est pas “parfaitement en place”, et c’est justement ce qui rend ce lieu si vivant.


🌱 Un parc en transition

Ce parc est moins avancé que celui des brahmas, vu précédemment, mais il fourmille déjà d’expériences.
J’y observe, j’ajuste, je teste, et surtout, je laisse la nature me montrer le chemin.

Ici, un massif de topinambours forme une belle zone d’ombre — les poules s’y régalent des tiges sucrées et des feuilles, tout en laissant quelques tubercules qui repousseront seuls l’an prochain.
Non loin, le sarrasin vivace prospère malgré le picotage enthousiaste des poules.
Il nourrit, il protège, il revient.

C’est vraiment une chouette plante que m’a fait découvrir mon ami Charles (Jardin Forêt des Blaireautins), et j’adore ! 

J’expérimente aussi le désherbage par les poulets ! En dédiant ponctuellement des zones nourricières temporaires, j’obtiens rapidement une zone dénudée où je pourrai prochainement planter. C’est véritablement très efficace !
Les poules désherbent naturellement, puis grattent la terre, et je n’ai plus qu’à amender puis replanter : du fourrage, des courges, des aromatiques, des fruitiers.
C’est une belle collaboration entre leurs pattes et mes mains. 🐔🤝🌱


🌸 Les plantations pionnières et résistantes

Dans ce parc, certaines plantations datent de deux ou trois ans :

  • un pommier déjà solide, un chalef d’automne et un alisier.

  • un noisetier et un figuier avec une vigne compagne,

  • un groseillier un peu fragile mais tenace,

  • et quelques courges, plus ou moins picorées selon la saison et les envies de la tribu à plumes !

Tout n’a pas survécu à la chaleur, à la sécheresse ou aux poulettes curieuses, mais chaque perte devient une leçon d’équilibre. L’écosystème variant considérablement sur le même terrain, il n’y a pas d’autres alternatives que les essais-erreurs pour progresser au plus juste.

Là où une bouture meurt, une autre se prépare. Là où le sol s’épuise, une nouvelle strate de vie s’installe. Rien n’est jamais figé, comme le prouvent ces brins de sorgho spontanés !



🌾 Le sol, les poules et la vie qui circule

Quand on observe un parc à poules végétalisé, ou tout autre écosystème,on comprend vite que plus il y a de végétation, moins la chaleur se fait sentir.
Un sol nu, c’est un sol qui brûle et qui meurt.
Un sol couvert, c’est un sol qui respire et s’enrichit.

🌿 ✚ de plantes = ✚ d’humidité,
🐛 ✚ d’insectes = ✚ de nourriture naturelle,
🪱 ✚ de racines = ✚ de vers de terre et de fertilité.

Chaque nouvelle plantation, même minime, contribue à régénérer l’écosystème :
on nourrit le sol, on protège les animaux, on rétablit le cycle de la vie.


🌻 Leçon du jour : expérimenter, observer, ajuster

Rien n’est figé ici.
Certains plants disparaissent, d’autres se ressèment seuls.
Chaque année, j’expérimente de nouvelles associations, de nouveaux emplacements, de nouveaux compagnonnages.

Et c’est ça, le cœur des jardins intuitifs : Ne pas se décourager, continuer de chercher, de créer !

J’aime aussi laisser parler le vivant, et devenir simple accompagnateur de son intelligence naturelle.


💬 Et toi, qu’as-tu testé récemment dans ton jardin ou ton poulailler pour ramener un peu plus de vie ?
Plantes grimpantes, légumes, fleurs, arbres fruitiers ?
Raconte-le-moi tout ça, en commentaire ! 🌸

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